vendredi 11 mars 2011

PHOTO N°6

« J’aurais aimé être comme toute les petites filles : jouer, aller à l’école et faire tout ce que font les filles de mon âge. J’aimerais tant être comme eux. Pouvoir être heureuse et rester toujours innocente. Et surtout ne pas avoir à faire cette guerre. J’aimerais tant récupérer cette innocence qu’ils m’ont volé. »
Naomie, 3e4, Prévert

Ce qui me touche sur cette photo c’est que ces femmes et ces enfants, et surtout cette petite fille qu’on voit au premier plan, serrent leurs mains sur les barbelés… Elle a les larmes aux yeux. Ça se voit qu’elle est triste comme si elle était privée du monde. Le seul qui arrive à passer c’est l’arbre au bout… Lui, il n’aura pas mal…
Quentin, 3°4, Saint-Exupéry

Je trouve captivant la main de l’enfant sur le fil de fer.
Bryan, 4°6, Collège Le Parc

J’imagine un kilomètre de fil barbelé à gauche. Des soldats américains à droite. Dans le ciel, j’imagine des avions qui envoient des bombes.
Rabia, 3e4, Prévert

De l’autre coté des barbelés, j’imagine la liberté.
Xavier, 3e3, Collège Théodore Monod  

Derrière les barbelés, il y a la guerre, des morts, des soldats, de gens qui crient. Et plus loin la peur, la terreur…
Coralie, 3°4, Saint-Exupéry

Ce qui me touche, c’est que les gens qui sont enfermés n’ont aucun mal à prendre entre leurs mains les fils barbelés.
Olivier, 3e4, Prévert

« Je devrais avoir honte de prendre cette petite fille en photo. On ne devrait pas avoir de souvenirs de telles horreurs. Cette fille semble si innocente. Elle doit avoir faim. Et soif… »
Lidya, 3°4, Saint-Exupéry

Ce qui m’interpelle vraiment dans cette image c’est les visages de ces personnes qui vivent dans la misère et qui ne peuvent même pas passer la frontière.
Xavier, 3e3, Collège Théodore Monod  

Il ne leur reste que la terreur.
Marc, 3°4, Saint-Exupéry

Une foule de migrants : ils ont pour seul espoir de traverser, pour pouvoir commencer de l’autre coté une nouvelle vie.
Kader, 3e4, Prévert

Nul ne peut s’échapper. La colère dans les regards de certains et le désespoir dans les yeux d’un enfant. A l’extérieur il y a un beau temps alors qu’à l’intérieur c’est sombre et triste. Les barbelés se présentent comme les barreaux d’une prison : ils sont sans fin. 
Céline, 3°4, Saint-Exupéry